Overcome fear of the new me.
Je me suis fixée intuitivement cet objectif il y a plus d’un mois.
Je traversais à ce moment (et encore aujourd’hui), une tempête de vie. Des deuils relationnels, une santé fragilisée.
À travers les vents forts de l’incertitude, une mue profonde se ressent. Au milieu de ce chaos apparent, une reprise de pouvoir floue, puissante ET tangible s’érige.
Tel un serpent en mue qui a besoin d’un point de friction pour se libérer de sa vieille peau, les zones d’inconfort servent précisément à cela. 
Les tempêtes de vie provoquent la friction interne nécessaire pour laisser partir naturellement ce qui ne nous sert plus.
Ces vieilles peaux qui nous raptissent, qui nous paralysent, qui nous empêchent de grandir.
On ne respire plus quand nos vêtements existentiels deviennent trop serrés.
On s’emprisonne l’âme dans nos refus d’évolution, dans nos résistances aux changements,
dans les contours abruptes de nos dénis.
Au bout de nos peurs et de nos noirceurs émerge toujours une floraison de soi. 
Cette nouvelle version de moi en devenir retourne doucement vers l’essentiel.
Rien à ajouter
Rien à modifier
Rien à fuir
Tout à accueillir, cohabiter, ressentir.
Déstabilisantes et instables, les tempêtes ont néanmoins le pouvoir de nettoyer, de purifier, de rééquilibrer.
Elles servent à fortifier, à éclairer et réorienter nos vies.
Elles sont les moteurs d’une présence encore plus élevée en soi, elles permettent de se réfugier en nous.
Mon monde intérieur est ma plus grande forteresse, mon plus grand refuge, mon plus grand pouvoir.
Dans ces lieux, je sais maintenant que je suis et serai toujours à l’abri.
J’accueille avec grâce la beauté qui s’éveille, dans la dentelle de cette délicate floraison. 
Je m’aime radicalement, intemporellement, imparfaitement, comme je suis.
